
La paix dans les Grands Lacs
La question principale ici est de savoir si les communautés de la sous-région des Grands Lacs sont réellement « divisées » et quels sont les signes de cette division.
En fait, il est normal que chaque communauté de la région aspire à vivre comme une entité autonome ne pouvant être assimilée à une autre. Et elle va lutter pour garder cette autonomie qui traduit en même temps son identité propre. Peut-on appeler cela une division ?

Nous pensons, quant à nous, que la perception des divisions que nous croyons voir entre les communautés est le résultat des préjugés et des stéréotypes que nous avons les uns envers les autres et qui ne sont que le résultat de l’histoire des communautés de cette région, comme nous l’avons dit plus haut. Il faut penser que ces préjugées sont aussi alimentés par des discours politiques qui ne sont pas toujours de nature à promouvoir l’entente entre les communautés, mais aussi par la pauvreté et le sous-développement.
Notre rôle, comme organisations de la société civile, est justement de lutter contre ces préjugés et ces discours divisionnistes et d’œuvrer dans le sens de promouvoir l’entente entre communautés. C’est le sens et l’importance de ces assises.